Samedi 12 juin 2010 à Thonon-les-Bains au Domaine de Montjoux
Vendredi 18 juin 2010 à Annecy sur le Paquier
Dogora
Cette oeuvre très fédérative de par sa nature, va de nouveau rassembler sur le même
plateau des musiciens professionnels tels que l’ensemble vocal Corou de Berra, le chef
d’orchestre Martial Renard, le soliste ténor, le compositeur Etienne Perruchon au piano,
mais aussi de nombreux musiciens amateurs tels que collégiens, élèves d’écoles de
musique, musiciens de l’Orchestre symphonique des Alpes et adultes de chorales du territoire.
La collaboration entre les amateurs et les professionnels est très enrichissante, elle valorise
la participation des amateurs, elle les fait progresser, elle permet d’aborder des oeuvres que
les amateurs seuls ne pourraient monter.
Etienne Perruchon a donné au choeur d’enfants une place importante, voire prépondérante
dans certaines parties de l’oeuvre. Il en résulte un réel échange entre les générations et
l’aventure DOGORA, pour avoir été déjà vécue en 2007, est enthousiasmante pour les
participants ; enthousiasme communicatif car le public a été largement conquis par l’oeuvre.
Interprètes
- L’Orchestre symphonique des Alpes, 80 instrumentistes avec des élèves du Centre
de Pratique Musicale de Thônes et de l’école de violon « Vivaldi »
- 1 Soliste ténor (en cours)
- Cinq solistes enfants issus de l’école de musique de Thonon-les-Bains et du
Conservatoire à Rayonnement Communal de Seynod
- Ensemble polyphonique du sud de la France (Nice) : Corou de Berra
- Choeur d’adultes : Cantathônes et A Coeur Joie Barcarolle - 100 choristes.
- Choeur d’enfants issus des collèges du Chablais et de la région annécienne - 200 choristes par concert
- Direction musicale : Martial Renard
- Piano : Etienne Perruchon
Dans le cadre de la commémoration du 150è anniversaire du Traité de rattachement de la
Savoie à la France, deux concerts (représentations) de « DOGORA » d’Etienne Perruchon
seront organisés en Haute-Savoie.
L’oeuvre
Au départ de cette aventure, il y a une oeuvre de 28 minutes pour choeurs d’enfants, choeurs
mixtes et orchestre (créée en 2000 à Chambéry) inspirée de chants qu’Etienne Perruchon
avait commencé à composer pour un spectacle de théâtre mis en scène par la compagnie
Brozzoni d’Annecy.
Ces chants sont écrits dans une langue imaginaire, le "Dogorien", conçue pour leur donner
un immense réalisme, faisant appel à des procédés quasi syntaxiques mais parfaitement
imaginaires. Dogora est une oeuvre purement émotionnelle : c’est la musique qui donne
sens à l’oeuvre, le texte étant incompréhensible.
L’enregistrement de cette manifestation est venu aux oreilles de Patrice Leconte qui a
souhaité mettre des images sur cette musique, et a donc demandé à Etienne Perruchon de
compléter l’oeuvre. Le film, tourné au Cambodge, « raconte » la vie de tous les jours dans
les villes, notamment sur la décharge de Phnom Penh, et dans les campagnes. Il ne
comporte aucun dialogue, ce qui renforce la puissance émotionnelle de Dogora.
En 2007, Etienne Perruchon a fait une adaptation de la partie d’orchestre pour Brass-Band
(orchestre de cuivres), et Dogora a été chanté en Haute-Savoie (Annecy, Annemasse,
Thônes) et en Savoie (Albertville) par des choeurs d’adultes mais aussi d’enfants des
collèges du département.
Le texte de cet article est issu du dossier de presse transmis par les conseillers généraux de Savoie
