Un domaine a bien happé Michel Babillot, c’est l’univers du conte. « le travail du conteur s’est
                      imposé à moi comme un terrain de prédilection dans la mesure où il invite à plonger dans la
                      sagesse universelle que représente l’immense patrimoine des contes et à devenir un transmetteur
                      de vie au sens noble du terme ». En fait, son engouement pour le théâtre l’entraîne toujours sur le
                      chemin de la remise en cause et de la découverte. « J’ai envie d’apprendre et de restituer tous
                      les registres de la scène, de la comédie à la musique en passant par le chant, la danse, le
                      conte, le jeu masqué et l’improvisation. »
                    
                      Il se produira sur la scène du « Manège » le jeudi 19 novembre 2009, à 19 heures, (durée
                      1h30) à l’issue de la journée d’information organisée par l’association JALMALV. (Accès au
                      spectacle : 5C).
                    
                      Michel Babillot a écrit « le temps du départ » parce que les vieillards, les malades et les
                      mourants le passionnaient et lui apprenaient tellement qu’il devint « léger comme un papillon ».
                    
                      Parcours initiatique d'un jeune homme atypique, « Le temps du départ » invite le spectateur à
                      visiter le monde de la maladie et de la fin de vie. En mêlant conte et théâtre, ce spectacle écrit
                      et joué par Michel Babillot, loin de se complaire dans le morbide, fait très vite du personnage
                      principal le guide tendre et extravagant de ce voyage insolite où tout, même le pire, finit par
                      devenir source d'enseignement. Au fur et à mesure que le narrateur découvre ces êtres en
                      souffrance dont il sait gagner la confiance par sa spontanéité, son humour et sa générosité, il
                      prend conscience de lui-même, de ses forces et de ses failles et s'achemine doucement mais
                      sûrement vers un autre regard, celui de l'homme qui a compris qu'au-delà des apparences
                      cruelles, il y a toujours la vie, une vie infiniment belle et généreuse qui permet de garder intacte
                      sa capacité à s'émerveiller.