Les skieurs aiment-ils essayer d'autres sports ? Après Luc ALPHAND sur le Paris-Dakar, Franck PICCARD se lance dans la voile, pour concourir aux prochains championnats d'Europe, aux championnats du monde au Portugal fin juin 2007, mais surtout aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, aux côtés de Jean-Philippe Delapierre, champion de planche à voile et de voile.
Ils concourront tous deux sur dériveur 470, pour représenter les couleurs de l'Arménie.
Jean-Philippe Delapierre étant breton, Franck PICCARD savoyard, trouver un lieu d'entraînement n'était pas simple au premier abord. Problème résolu puisqu'Aix-les-Bains leur fournit des conditions d'entraînement excellentes.
C'est à la suite de leur premier entraînement qu'ils ont tous les deux donné une conférence de presse, en présence de Mr Michel FRUGIER, adjoint délégué aux sports à Aix-les-Bains.
Jean-Philippe Delapierre : J'ai rencontré Franck Piccard aux Saisies. Nous nous sommes tout de suite bien entendus. J'avais déjà couru pour l'Arménie en Autriche, j'ai proposé à Franck d'être mon équipier. Après un temps de réflexion il a accepté. Il a trouvé ses marques très rapidement sur le 470, le plus ancien dériveur qui sera présent aux Jeux de Pékin.
Franck Piccard : J'ai effectivement eu tout de suite de très bonnes sensations sur le 470, qui a des dimensions humaines. Dans ce type de course, tout doit être parfait. La technique et le comportement de chacun, mais notre entente doit être également être parfaite pour une bonne synchronisation, essentielle dans ce sport.
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Jean-Philippe DELAPIERRE, Franck PICCARD et Michel FRUGIER
Jean-Philippe Delapierre : Franck a la capacité d'apprendre vite, et il va travailler pour arriver rapidement à un très bon niveau. La fréquence des entraînements se fera en fonction de la disponibilité de chacun.
Franck Piccard : Le lac du Bourget réunit toutes les conditions pour se retrouver dans des conditions optimum.
Michel FRUGIER : Le lac du Bourget reproduit les conditions de vent du plan d'eau situé à 40 km de Pékin où se disputeront les épreuves.
Jean-Philippe Delapierre : c'est un atout pour nous. Seul le clapot est plus important à Pékin, alors qu'en Chine il perdure même si le vent tombe !
Question : Pourquoi courir sous les couleurs de l'Arménie ?
Franck Piccard : Courir pour l'Arménie n'a pas été un choix simple. J'ai pris un long temps de réflexion, mais je vis aujourd'hui avec le sentiment d'être un "citoyen du monde"
Jean-Philippe Delapierre : L'Arménie veut se diversifier et exister dans d'autres sports que la lutte où elle excelle.
Q : Serez vous sélectionné pour les championnats du monde et les jeux olympiques ?
Jean-Philippe Delapierre : On est les seuls pour l'Arménie, nous sommes donc sélectionnés pour les championnats du monde en tat qu'unique équipe. Pour la qualification des Jeux Olympiques, nous le saurons entre un an et 6 mois avant, cela dépend du Comité Olympique qui prendra sa décision.
Q : Franck Piccard, quel est votre lien avec la voile ?
Franck Piccard : Mon intérêt pour la voile est né avec mon entraîneur de ski qui m'a fait découvrir ce sport en 1992.
Jean-Philippe Delapierre : Il y a une similitude entre le ski et la voile, c'est la glisse
Franck Piccard : Je sais maîtriser les trajectoires en ski et je sais là où je perds un centième de seconde. Serais-je prêt pour la voile ? Est-ce que là aussi j'en maîtriserai les trajectoires? C'est là mon challenge. Mais j'ai confiance en Jean-Philippe
Nous suivrons avec intérêt et plaisir cette aventure...
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