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Nuits Romantiques Jean Marc Luisada
 
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festival nuits romantiques du Lac du Bourget

Festival des Nuits romantiques 2007 du 28 septembre au 7 octobre

 
 
 

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La magie des sonorités savamment orchestrées

Festival Nuits Romantiques du lac du Bourget

Jean-Marc Luisada, piano

Aix-les-Bains, Théâtre du Casino
Samedi 29 septembre 2007, 20h30

 

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Jean-Sébastien Bach (1665-1750), Prélude et fugue (Clavier bien tempéré)

Ludwig van Beethoven (1770-1827), Sonate pour piano n°8 en ut mineur op.13, « Pathétique », Grave – Allegro di molto e con brio, Adagio cantabile, Rondo – Allegro

Jean Sébastien Bach, Prélude et fugue (Clavier bien tempéré)

Ludwig van Beethoven, Sonate pour piano n°30 en mi majeur op.109, Vivace ma non troppo – Adagio espressivo, Prestissimo

Johannes Brahms (1837-1897)
Trois Intermezzi op.117
Andante moderato
Andante non troppo e con molta appasionato
Andante con moto – Più lento – Piu moto e espressivo

Six Klavierstücke op.118
Intermezzo, allegro non assai, ma molto appasionato
Intermezzo, andante teneramente
Ballade, allegro energico
Intermezzo, allegro un poco agitato
Romanze, andante – allegretto grazioso
Intermezzo, andante largo e mesto

Quatre Klavierstücke op.119
Intermezzo, adagio
Intermezzo, andantino un poco agitato
Intermezzo, grazioso e giocoso
Rapsodie, allegro risoluto

 

Jean Marc Luisada

Jean-Marc Luisada

 

Soirée bouleversante, envoûtante, dont nous nous sommes laissés emporter par de longs moments d’émotions que rien n’a pu altérer. Dès son entrée en scène, dans son costume noir trop grand pour lui, semblant sortir d’un film en noir et blanc à la Chaplin, Jean-Marc Luisada s’identifie sans préalable. Heureux, en toute simplicité, il scrute et salue son public qu’il va en un instant s’approprier.

Il s’assoit devant son piano noir, rassure son tourneur de pages (tiens ! il ne  joue pas par cœur !), et, obtenant immédiatement un silence impressionnant, attaque les premières notes du « Clavier bien tempéré ». Tout chez ce musicien (in)né est tempéré : son toucher, son phrasé, sa musicalité. Il ne laisse rien au hasard. Bach, Beethoven, Brahms, peu importe, il les jouera, tous les trois, avec la même conviction architecturale et orchestrale qui produit le miracle : on croirait parfois entendre les timbres des instruments d’un véritable orchestre. Il a la science de la superposition du plan sonore. Aucun thème, aucun détail ne lui échappe. Ses deux mains – ses dix doigts – d’une égalité parfaite, restitueront avec une aisance inouïe les perspectives et reflets de compositions de caractère différent.

Il sait que musique est silence. Il n’en abuse point mais l’utilise à bon escient, entretenant le suspens lorsque sa main en suspension au dessus du clavier nous tient en haleine dans l’attente de l’accord, qu’il va faire sonner dans le forte d’une puissance inouïe sans la moindre dureté, ou de la mélodie qu’il va égrainer dans la douceur et la finesse démesurée d’une sensibilité naturelle. Il sait se jouer de tous les tons de son instrument en passant de la subtilité d’une phrase dentelée à la profondeur accentuées des accords martelés dans la retenue d’un artiste sorti depuis toujours des pièges de la facilité. Il sait faire oublier sa technique éblouissante en métamorphosant les moments de virtuosité en un relief sonore transcendant de beauté. Jean-Marc Luisada et son piano ne font qu’un. Il en est le maître avec un amour inconsidéré.
 
Excellente idée d’avoir alterné en deux fois Bach et Beethoven, le classicisme et le romantisme dans une rupture d’une totale continuité. Remarquables les Préludes et Fugues de Bach, joués  tout simplement avec simplicité, laissant chanter les sujets et contresujets, thèmes alternés ou mêlés, dans une liberté d’expression apaisante et rassurante. Remarquables les deux sonates de Beethoven ou Jean-Marc Luisada joua sur les nombreux contraste sonores et mélodiques d’une « Pathétique » enflammée, et d’un opus 109, coulant dans un flot quasi debussyste, d’un Beethoven près au renoncement d’une vie passionnée en éveil constant. Remarquables les Intermezzi et Klavierstücke de Brahms que Jean-marc Luisada a  savamment enchaîné, exprimant la mélancolie d’un homme blessé qui renonce à la puissance à l’envergure et à la volupté de ses œuvres orchestrales. Remarquables, enfin, ces trois bis consacrés à Chopin, dont notre pianiste fut lauréat du concours qui porte son nom, à Varsovie en 1985, et qui l’a propulsé sur les scènes internationales.

Nous avons savouré un grand artiste, un grand parmi les plus grands, d’une technique, d’une musicalité, mais surtout d’une humanité peu commune, dont le jeu, les gestes et la conception architecturale des œuvres, font penser aux grands chefs d’orchestre du siècle passé. Il en a tout le talent.

Le public du Théâtre du Casino, exemplaire, a écouté ce concert dans le plus grand respect de l’artiste. Il était vraiment là pour la musique, le piano de Jean-Marc Luisada, et non pas pour des prétextes futiles. L’équipe des « Nuits » peut en être fière, comme elle peut être fière d’avoir invité un artiste de talent qui fait honneur au Festival 2007.

 

 

 

 

 

 

 

Hervé GALLIEN
30 septembre 2007

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