Johannes Brahms (1833-1897), 4 Danses Hongroises, n°1 en sol mineur, n°4 en fa mineur, n°11 en ré mineur, n°21, en mi mineur

Anton Dvorak (1841-1904), 3 Danses Slaves op 46, n°2 en mi mineur, n°3 en la bémol majeur, n°5 en la majeur – Danse Slave op.72 n°2 en mi mineur

 

Erreur impardonnable du critique qui n’avait pas compris que le concert de clôture du Festival des Nuits Romantiques du lac du Bourget, avait eu lieu samedi soir à l’Espace La Traverse, avec en apothéose, la fulgurante prestation de l’extraordinaire Quatuor Ébène et de ses complices d’un soir, final tout à l’honneur du Festival 2007.

Ce dimanche, ce n’était, et on en connaît pas la raison, qu’une simple et inutile réminiscence de la veille avec Bertrand Chamayou et Jonas Vitaud, toujours aussi superbes, qui ont interprété à la perfection des œuvres de Brahms et Dvorak, un peu plus populaires. Etait-il nécessaire de déplacer un public pour une si courte prestation ? Les artistes ont dû en être frustrés et le public, déconcerté.

Une question me vient à l’esprit : qu’auraient pensé les milliers de fanatiques du Festival « Musilac » où se produisent les meilleurs artistes de variétés du moment, si on leur avait imposé pour le concert final, un quelconque pianiste, non sonorisé, pour l’intégrale des sonates de Beethoven ou Mozart, sous le prétexte de l’ouverture aux musiques de styles différents ?

La réponse est claire : le pianiste se serait fait huer avant d’être lynché, et les organisateurs auraient été contraints de rembourser, mettant définitivement en péril leur Festival, qu’ils prétendre défendre ardemment…