L’idée…
Consciente de sa vocation déjà ancienne d’apprentissage du milieu montagnard, la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM) oriente aujourd’hui son action vers les jeunes, de 12 à 18 ans, en créant les écoles d’aventure.
L’objectif est d’amener des jeunes à découvrir l’autonomie dans la pratique des sports de montagne, tout en évoluant dans environnement par nature non aseptisé.
Associer donc l’aventure et l’apprentissage, amener dans un milieu sauvage, mais en formant aux risques et à l’utilisation du matériel, telle est l’ambition de la Fédération.
Les clubs alpins intéressés ont établi un programme d’activités sur les week-ends, avec des sorties de différents niveaux. Randonnée, escalade, ski, raquette, cascade de glace, alpinisme, canyoning, ou parapente, la montagne est réellement abordée dans sa diversité et sa richesse.
Un carnet individuel permet à chacun d’évaluer son niveau dans chaque activité, selon des critères techniques, de sécurité ou de connaissance du milieu.
C’est ainsi une logique de progression et de découverte de soi qui est privilégiée. Ce carnet se veut également éducatif avec sur chaque page un encart sur « le bon comportement nature ».
Les écoles d’aventure dans la région
Depuis le lancement des écoles d’aventure, en septembre dernier, plusieurs clubs de la région ont relayé cette initiative et proposé différentes sorties. Parmi eux, le club de Chambéry, qui rassemble aujourd’hui plus d’une trentaine de jeunes autour de ce projet.
Et déjà beaucoup d’enthousiasme et de motivation exprimés par ces jeunes, qui pour la plupart, ne pratiquaient pas d’activité en montagne auparavant. Il faut dire qu’entre les grandes voies, les bivouacs et les formations à l’Arva ou aux premiers secours, c’est aussi tout un échange et un apprentissage de la solidarité qui se met en place.
Une approche intéressante et courageuse qui permet donc d’appréhender la montagne sous un angle un peu oublié : la montagne est certes un milieu avec ses dangers et ses règles, avec ses spécificités et sa fragilité, mais où chacun doit, en toute connaissance de cause, pouvoir se sentir libre et à l’aise d’évoluer.
Corinne FELTZ
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