Etude du comportement des français aux sports d'hiver

   Etude du comportement des français aux sports d'hiver

 

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Un quart des Français se rendent aux sports d’hiver au moins une fois par an. Cette habitude bien ancrée peut toutefois faire oublier certains risques, c’est ce qui ressort de l’étude IFOP pour AXA Prévention sur les risques en hiver qui montre que les routes de montagne comme sur les pistes, les précautions ne sont pas toujours au rendez-vous.

A l'heure où les vacanciers partent retrouver ou découvrir les joies de la montagne et de la neige, l'étude récemment menée par l'IFOP pour AXA Prévention montre que sur les routes menant aux stations, comme sur les pistes, les précautions ne sont pas toujours au rendez-vous.


Cette étude montre que les skieurs ne sont pas toujours exemplaires en matière de sécurité : 69% des pratiquants ne portent pas de casque, 32% ne font pas régler leurs fixations par des professionnels, et sur la route les menant aux stations non plus : seuls 47% des français s’équipent de pneus neige.

 

Chaque année 150 000 personnes se blessent sur les pistes avec un pic lors des vacances de février. Avec un équipement adapté et une bonne préparation, certaines blessures pourraient être évitées.

 

 

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Le casque, trop rare sur les pistes


Réservé initialement aux professionnels ou aux débutants, le casque, même s’il devient tendance, se fait encore rareà la montagne. 74% des Français qui dévalent les pistes sont favorables à l’obligation de le porter, conscients qu’il permet en cas de chute ou de collision de diminuer les risques de traumatisme crânien. Paradoxe : seuls 17 % le mettent systématiquement et 14% souvent.

En revanche, la prudence est de rigueur pour les moins de 18 ans puisque 77% d’entre eux en portent un, et davantage pour les tout jeunes skieurs de moins 10 ans (avec 97%équipés), pour lesquels les parents se révèlent particulièrement vigilants.

 


Le contrôle des fixations de ski négligé

32 % des skieurs et/ou snowboarder ne font pas régler leurs fixations par des professionnels. Ils ne sont que 40 %à le faire systématiquement. Cette partie réglable du ski joue pourtant un rôle essentiel: elle permet le maintien de la chaussure, l’absorption des chocs, et le déchaussement en cas de chute afin d’éviter les blessures, notamment les entorses et ruptures des ligaments croisés du genou.

 


Un manque de préparation physique

Se préparer physiquement n'est pas un comportement instinctif chez les personnes adeptes des sports d’hiver. Alors qu’il est fortement recommandé de se remettre en condition au moins un mois avant son séjour (marche, natation, running…), 47% des personnes interrogées ne se sont peu ou pas du tout préparées physiquement. Chez les débutants, cette proportion atteint même 65%.


Avant de chausser les skis, il est important de préparer ses muscles et articulations : 68% des pratiquants déclarent ne faire aucun échauffement. Il est pourtant essentiel de commencer sa journée par 15 minutes d’étirement en accentuant sur les zones les plus sollicités (jambes, genoux, poignets) pour éviter les blessures. Cette opération està renouveler après l’effort, or 65% négligent cette étape d’exercice d’assouplissement en sortant des pistes.

 

La pratique du ski hors piste



28% des skieurs déclarent pratiquer le hors-piste. Les hommes sont plus nombreux à l’expérimenter, 35%, contre 22% de femmes. Ce sont plus que la moyenne des jeunes (39% chez les moins de 35 ans) et des personnes qui se considèrent comme ayant un niveau de pratique experte (65%).

 

Equipements du véhicule et conduite : une bonne appréhension du risque

86 % des Français se rendant aux sports d’hiver le font en voiture, et parmi eux, 70 % pensent à se procurer des chaînes, moins de la moitié (47 %) s’équipe de pneus neige et seuls 49 % font réviser leur véhicule avant le départ.
Ces bons réflexes d’équipement reflètent une appréhension de la conduite sur neige : 35% ressentent une angoisse et 40% estiment ne pas maîtriser la conduite dans ces conditions. De plus 90% des conducteurs n’ont aucune pratique, ni formation particulière pour conduire sur la neige : or, ces conditions météorologiques particulières exigent la plus grande vigilance et une conduite appropriée (réduire sa vitesse, éviter les freinages brusques, utiliser le frein moteur …).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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