La maison de l'architecture fête l'été au belvédère du Revard

   La maison de l'architecture fête l'été au belvédère du Revard

 

Vendredi soir 6 juillet, l’architecte  Emmanuel Ritz  exposera la conception de l’aménagement qu’il a réalisé jouant avec l’espace et le vide. Sensations que fera vivre en musique le percussionniste lyonnais Laurent Mariusse


ponton revard

 

 

 

 

 

 

 

La maison de l’architecture de Savoie  invite à prendre de la hauteur pour venir partager l’écoute d’un concert de percussions contemporaines, avec Laurent Mariusse,autour du nouvel aménagement du belvédère du Revard, ce vendredi 6 juillet à partir de 19 heures. Ce sera l’occasion pour l’architecte Emmanuel Ritz, de Chambéry, de nous présenter ses intentions et son parti pris architectural.

 

emmanuel ritz

Emmanuel RITZ

 

On vient chercher la vue, le soleil, le grand air… prendre de la hauteur  3 ha sur 20 mètres de dénivelé. D’un coté le Mont blanc, de l’autre au bord de la falaise, le lac du Bourget 1300 mètres en contre bas. L’aménagement proposé joue avec la topographie du site et son jardin en pente. Il voudrait « domestiquer ce vide, le rendre accessible à tous pour le plaisir des sensations, celles d’être au bord…d’être dans le vide…en toute sécurité. »

 


Pour cela il fallait nettoyer le trop de voiture, composer avec l’agglutinement architectural qui s’étai est fait autour de l’ancienne gare téléphérique, maintenir une distance courtoise avec les habitations riveraines, retrouver les traces de l’histoire et permettre de nouveaux usages : se souvenir, s’orienter, étudier les plantes d’altitude, s’allonger dans la prairie, pique niquer, décoller, survoler, contempler.


Le Revard, c’est aussi la brume qui monte d’un coup, le soleil couchant à l’infini. 3 pontons au bord de l’air prennent le terrain et jouent avec lui. Ils offrent à voir, à se voir, de dessus, de dessous, ils voudraient mettre en scène paysages et observateurs. Plus haut, au sommet, 6 monolithes de verre émergent du sol « comme des portails sur le paysage, sur l’espace, et recomposent un lieu d’orientation ».

 

 

panoramique en verre au Revard

panoramique en verre au Revard

 

 

 

Le jardin d’altitude redécouvert

Il s’agit aussi de redécouvrir et redonner vie au jardin d’altitude  jouit d’un climat de type montagnard à influence océanique avec des vents parfois violents du sud- ouest et du nord : température moyenne annuelle 10°C, des précipitations moyennes annuelles 1 200 mm, favorisant la croissance et le développement des plantes. Sur les sols de montagne riche en matières organiques le jardin fut dans la première décennie du XXème siècle avec, pour objectifs, de  -ratiquer la culture de la flore alpine et d’aménager  un arboretum avec l’ensemble des essences forestières susceptibles d’être introduites dans un espace montagneux. Faute, sans doute de moyens, le jardin ne fut pas totalement réalisé. En 1995, des travaux furent  entrepris avec  création de rocailles, plantations d’arbres (mélèze, sorbier des oiseleurs, épicéa), tout en laissant une surface importante dédiée à la prairie naturelle. Dans le cadre du projet de restructuration du belvédère du Revard, un diagnostic fut  entrepris par  Yann Breull, écologue, forestier. Après une remise en état générale du jardin d’altitude, des végétaux sont implantés, choisis parmi des espèces adaptées aux conditions écologiques du site et, en conséquence, demandant peu d’entretien. Ainsi, le jardin d’altitude est mis en valeur, non seulement par les végétaux, mais également par des pontons, offrant au public un aperçu du paysage végétal à cette altitude.

 

 

Texte et photos Bruno Fournier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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