Une chaine humaine en réponse à la prostitution à Voglans

 

Depuis l'été 2011, la prostitution s'installe entre Chambéry et Aix-les-Bains, sur les grands axes autour de l'aéroport. Les habitants des communes concernées, à la Motte-Servolex, au Bourget du Lac et à Voglans, déplorent des problèmes sérieux liés à cette activité.

Des accidents de la circulation sont déjà à déplorer, les femmes, les lycéennes et les collégiennes ne peuvent plus attendre le bus aux arrêts sans que des personnes s'arrêtent à leur hauteur pour leur demander leur tarif ! Sans parler des préservatifs usagés et autres déchets laissés au vu de tous sur place et aux alentours.

 

 

Une chaine humaine pour alerter les pouvoirs publics et les médias

 

Après une première lettre adressée au Préfet de la Savoie en février restée sans réponse, les habitants de Voglans, de La Motte Servolex et du Bourget du lac ont décidé de réaliser une chaine humaine le samedi le 21 avril afin d'alerter les élus les pouvoirs publics et les médias sur la situation afin que chacun puisse prendre ses responsabilités.

 

 

Le collectif invite toute personne habitant dans les bassins chambériens et aixois à venir soutenir cette action.

 

Une chaine humaine est prévue à Voglans le 21 avril de 12h à 13h, sur la RD 1504, en face de la boulangerie VINCENT à Voglans Villarcher et sur le parking de la grenouille au Tremblay.

Les personnes souhaitant apporter leur soutien sont invitées à venir avec un gilet jaune de sécurité. La présence des enfants n'est pas souhaitée.

Le parking est possible sur celui du Jardin des Plantes qui prête son espace aux manifestants.

 

 

 

 

 

Les problèmes recensés par les riverains :
(les paragraphes ci-dessoous sont extraits de la lettre envoyée aux pouvoirs publics par le collectif)

 

- Problèmes de sécurité routière : la présence de prostituées le long de la RD 1504 engendre quotidiennement des ralentissements, des retenues de véhicules aux heures de pointe, des débordements sur la voie adjacente, des manœuvres dangereuses de certains clients.

 

- Problème de salubrité publique : les prostituées et leurs clients n’hésitent pas à jeter devant nos maisons leurs préservatifs usagers, leurs lingettes ainsi que d’autres détritus: mouchoirs, canettes, bouteilles,au détriment des règles d’hygiène les plus élémentaires.
Les abords de nos habitations et de la RD 1504 ainsi que les abords de la piste cyclable sont devenus devéritablesdépotoirs.

- Problème d’ordre public : il y a danger pour nos enfantsqui prennent le bus de la STAC ou de ONDEA et qui côtoient quotidiennement desactivités interdites par la loi, le proxénétisme, le racolage, l’exhibitionnisme et l’attentat à la pudeur. Nous rappelons que deux arrêts de bus se situent juste à côté des prostituées, de leurs clientset accessoirement des proxénètes.Régulièrement, nous tombons « nez à nez » avec les proxénètes qui viennent soit déposer les filles soit surveiller l’activité !… Certaines des prostituées sur l’avenue de Chambéry racolent quasiment à la porte de nos maisons : cette réalité est inacceptable.

 

Tous ces dangers ne sont pas seulement théoriques. Parmi nous, nombreux sont ceux qui ont évité de justesse des accidents de la route dus à desautomobilistes roulant en sens inverse et ayant quitté leur voie, après avoir été « happés » par le « spectacle » de la prostitution. Plusieurs accidents sont déjà à déplorer. Un des derniers accidents en date, celui du mercredi 28 mars 2012, en fin d'après-midi, une voiture s'est arrêtée pour prendre une prostituéeau rond point de Villarcher. Quatre voitures se sont télescopées derrière !

A plusieurs reprises, des adolescents mineurs ont été racoléspar les prostituées, ouvertement, alors qu’ils rentraient à leur domicile. Plus grave : certains de nos enfants, alors qu’ils attendaient leur bus, ont également été interpellés par desindividus (clients ou proxénètes ?) peu recommandables…Les adolescentes, femmes et jeunes femmes ne sont plus en sécurité : elles ne peuvent plus ni prendre le bus, ni marcher ou faire du vélo sereinement et librement.

 

Au niveau du parking « de la grenouille », elles se font régulièrement accoster, voire suivre, par des individus qui tendent à penser que toute personne de sexe féminin dans ce secteur est une prostituée. Des plaintes ont déjà été déposées en gendarmerie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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