La musique est la star de la rentrée sur internet.
Le téléchargement de musique illimité et légal : c'est la nouvelle marotte des FAI (Fournisseurs d'Accès Internet).
Il semble que le téléchargement légal de musique chez les FAI sera très prochainement un levier supplémentaire pour séduire de nouveaux abonnés.
Télécharger de la musique sans limite et sans rien débourser : les pirates y sont habitués. Les abonnés de certains FAI vont eux aussi pouvoir y goûter, tout à fait légalement.
C'est l'offre de Neuf Cegetel, qui met en ligne pour ses abonnés une partie du catalogue d'Universal music France. Inédite, et ayant surpris le petit monde des FAI, l'offre présente toutefois quelques inconvénients, que certains trouveront peut-être rédhibitoires. Les clients de Neuf devront en effet limiter leur choix à l'une des neuf catégories musicales proposées par Universal Music France, l'unique maison de disques associée à l'opération. Un supplément sera demandé pour avoir accès à l'ensemble du catalogue.
C'est maintenant au tour d'Alice d'annoncer l'arrivée d'un service de téléchargement musical légal à destination de ses abonnés, pour la fin de l'année 2007. Dans une interview accordée le mardi 28 août, au journal Metro , Frédéric Saint-Sardos, directeur médias et contenus du FAI, précisait être en discussion avec les professionnels de la musique. Alice part du principe que pour qu’une offre de téléchargement légal soit efficace, elle doit nécessairement être aussi complète que l’offre illégale. Alice envisage donc de signer des partenariats avec plusieurs distributeurs –dont Virgin Mega devrait logiquement faire partie, puisqu’un partenariat a déjà été signé.
Enfin, Orange a annoncé la mise en place d’un service de téléchargement légal dès 2008.
Après les offres de Neuf Cegetel, des annonces d'Alice et d'Orange, c'est au tour d'une petite start-up française de faire parler d'elle. Deezer ouvre aujourd'hui un service d'écoute de musique à la demande totalement gratuit et, c'est une première en France, avec la bénédiction de la Sacem. Le service, déjà connu des internautes sous le nom de Blogmusik, avait dû fermer en mars 2007 faute d'un accord avec les ayants droit.
Sur Deezer, site ayant réalisé un partenariat avec Free, qui ainsi réagit à l'offre de Neuf télécom, les internautes peuvent sélectionner leurs artistes préférés et les écouter à volonté. A la différence d'une webradio, ils restent maîtres sur le choix du programme. Mais il ne s'agit que de streaming, il est en effet impossible de télécharger les titres sur son ordinateur ou de les transférer sur un baladeur. Autre particularité du site : pour l'instant, il est alimenté par les internautes eux-mêmes, qui envoient leurs morceaux sur le site.
Le service est gratuit, Deezer se payant grâce à la publicité. Deezer.com accepte de verser à la Sacem au titre des droits d'auteurs un pourcentage -non précisé- de ses recettes publicitaires, a expliqué M. Desurmont, vice-président du directoire de la société de gestion du droit d'auteur. Le site s'engage également à verser un minimum garanti pour les auteurs référencés, qui sera fonction du nombre d'écoute, a-t-il ajouté.
L'accord est "expérimental" et sa durée première court jusqu'à fin décembre 2007, a poursuivi M. Thierry Desurmont,
La société a également accepté de reverser une partie de ses bénéfices à la Sacem. Et les deux protagonistes se réjouissent de cet accord, inédit en France. « Toute nouvelle forme légale de diffusion de la musique sur Internet est une bonne chose », a déclaré Thierry Desurmont,
Ce site entrent en concurrence directe avec les autres acteurs légaux du domaine : FnacMusic et MusicMe. Ces derniers proposent un service équivalent mais au prix d'un abonnement mensuel. Ils conservent toutefois deux principaux avantages.
D'une part, la richesse des catalogues. Aujourd'hui, le premier annonce deux millions de titres, le second, un million, tandis que Deezer n'en propose que 200 000, (selon l'AFP).
La qualité, d'autre part, entre aussi en compte puisque, pour l'instant, la jeune société ne maîtrise pas celle des titres envoyés par les internautes et diffusés sur le service.
Aujourd'hui, MusicMe propose de tester son service pour 1 euro le premier mois, sans engagement pour la suite, offre intéressante que nous relayons actuellement dans Chambé-Aix.
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