Ce dernier budget de la mandature fait apparaître des avancées positives en faveur des TER, des lycées ou du patrimoine naturel. En revanche, les logiques libérales qui continuent de présider aux politiques régionales se traduisent par des aides massives à des entreprises cotées en bourse, par l’entrée du conseil régional dans le capital de sociétés anonymes, par le développement de l’apprentissage, par la délégation de la gestion de la restauration scolaire à des grands groupes comme Scolarest qui engraissent leurs actionnaires.
Face à l’offensive libérale de la droite et du patronat, il faut opposer une gauche de combat, avec des mesures radicales d’urgence sociale et climatique pour constituer un véritable bouclier contre les attaques gouvernementales, qui seraient d’ailleurs autant de points d’appui pour les luttes.
Parce qu’il est urgent de changer radicalement les rapports de forces, pour donner confiance aux salariés, pour légitimer leur refus de payer les frais d’une crise dont ils ne sont pas responsables, et parce que je continue de m’opposer aux logiques capitalistes de compétitivité et de profit maximum, tout comme aux politiques de renoncement et d’adaptation aux réformes libérales, j’ai voté contre ce budget 2010.
Charbonnières les Bains, le 3 décembre 2009